À l’échelle mondiale, on estime qu’une femme sur trois sera victime de violences physiques ou sexuelles au cours de son existence
Source: Report OCHA 2020
Source: Report OCHA 2020
Même s’il est reconnu par la Constitution du Tchad que «les Tchadiens des deux sexes ont les mêmes droits et les mêmes devoirs», le statut de la femme dans le milieu tchadien reste encore caractérisé par des discriminations qui se traduisent par la hiérarchisation sociale de sexe et le maintien de la femme dans la soumission.
Pour favoriser l'égalité entre femmes et hommes il est nécessaire de changer les attitudes, la vision et la connaissance des droits des femmes, en renforçant également le rôle social et politique des organisations de la société civile.
« Je suis enseignante, je fais des cours d'alphabétisation au profit des femmes. Pour moi c’est un acte humanitaire ! Comme j’ai eu la chance d'être instruite, il faut chercher à ce que les autres femmes le soient aussi à leur tour »
Justine Ndoubaro,
maîtresse communautaire
« Je conseille aux femmes, avant tout, d'être courageuses! Une femme n'est pas faite seulement pour rester à la maison, elle peut travailler comme les hommes, ça ne cause pas de problème. En outre, quand je le peux, j'aide les filles matériellement dans les études, car l'étude c'est ce qui m'a sauvé »
Asnat Madjiressem Koularam,
enseignante en biochimie
« J’amène les femmes progressivement à comprendre leur droits et à les situer pour qu'elles sachent qui elles sont exactement et qu'est-ce qu'elles peuvent faire dans la société. Moi j'appelle la femme mère de la nation. Il y a un adage qui dit 'éduquer une femme c'est éduquer toute une nation'. Mais il faut pas qu'on en fasse un adage simplement, il faut le mettre en pratique tous les jours »
Jacqueline Moudeina,
Avocate et militante des droits humains
« Le développement sans les femmes est une utopie, il faut donc lutter et sensibiliser. Il faut se poser la question sur nos cultures, nos traditions pour améliorer la condition de la femme au Tchad »
Halimé Narbaye,
Rédactrice en Chef Adjoint de la Radio FM Liberté
« Mon rôle en tant qu'homme est de parler aux autres hommes et de leur montrer les lois qui protègent les femmes. Et puis parler aux femmes et les persuader qu'il est temps pour elles de commencer à parler et à s'exposer en public, comme c'est leur droit. Si chaque être humain agit individuellement dans son environnement professionnel, dans son environnement familial, dans sa communauté, je crois que nous allons contribuer à faire réduire le phénomène de VBG dans le Tchad et dans monde »
Etienne Beksoubo,
Coordinateur technique et point focal Genre pour ACRA Tchad
« Les droits des femmes constituent une priorité pour chacun des nous et je respect beaucoup la question parce que le developpement aujourd'hui ne peut pas se faire sans les femmes. Pourquoi ce developpement puisse passer par les femmes, il faut qu'il y a le respect de leur droits »
Janserbe Debalbe,
Chargé Programme SGBV (APLFT)
Dans cette vidéo, vous pouvez écouter les voix des femmes et des hommes qui travaillent chaque jour pour rendre possible l’égalité de genre et l'émancipation des femmes et des filles au Tchad.
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Découvrez ici comment vous pouvez soutenir et participer à la campagne d'ACRA et ses partenaires.
Voici quelques exemples: faire un appel vidéo à la campagne, parler de votre #GrandeDame, lancer un challenge, faire une Instagram/Facebook Story et ainsi de suite.
#EnsembleNousPouvons contre les violences!
Le projet « Le défi de la crise oublié au Tchad : les organisations de la société civile luttent contre les violences de genre » à l’objectif de contribuer à l’égalité hommes-femmes et à l’émancipation des femmes et des jeunes filles au Tchad ; prévenir toutes formes de violences contre les filles et les femmes et pour promouvoir, à travers les Organisations de la Société Civile (OSC) une culture fondée sur les droits.
Projet cofinancé par l’Union Européenne